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EXPRESSIONS

Buts de l'association A19 - Section vélo - Propreté - Un cri pour la France - SNCF - Mauvaise humeur
L’Association a été créée en 1995, par des habitants du 19° arrondissement, pour permettre aux Parisiens et, particulièrement à ceux du 19ème arrondissement, ainsi à ceux qui y travaillent de pouvoir s’exprimer sur la vie de nos quartiers. Notre objectif est d’améliorer la vie dans la cité.
Nous devons actuellement faire face à de multiples problèmes d’importance variable, mais pour chaque personne, il ne faut pas oublier que chaque problème, qui la concerne, est le plus important.

NOUS ASSISTONS A UNE DEGRADATION TRES NETTE DES CONDITIONS DE VIE DANS NOS QUARTIERS.
 Parmi les thèmes que nous devons traiter nous pouvons relever :

  • La sécurité des biens et des personnes,
  • L’environnement ( graffitis, nécessité d’une ville fleurie, bancs publics pour les promeneurs et les personnes âgées, transports de surface , trottoirs entretenus et propreté des rues, urbanisation à visage humain),
  • Le maintien de l’activité commerciale dans la ville,
  • Les nuisances sonores (tapage nocturne, bruits de moteurs, relations de voisinage),
  • Activités pour les jeunes avec un encadrement sportif ou culturel,
  • La santé (Pollution, détritus de plus en plus nombreux sur la Voie Publique, recrudescence de la Tuberculose),
  • Les écoles (l’éducation et la Sécurité dans les écoles)
  • La simple application des lois en vigueur et un peu de civisme doivent suffir à résoudre bon nombre de ces problèmes ; nous devons solliciter les instances dirigeantes sur ces points. Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces et entendus.

    Nous demandons plus de réalisme et moins d’opportunisme de la part de ceux qui nous dirigent et qui croient qu’il faut « penser » pour nous. Il faut mettre un terme à la mainmise de certaines minorités sur notre vie quotidienne.

    Nous aimerions tous vous entendre dire :

    j’aime vivre dans le XIX ème arrondissement de Paris.

    SOUTENEZ-NOUS, SOUMETTEZ-NOUS VOS INQUIETUDES :

    ASSOCIATION A19 - 25, rue d’Hautpoul 75019 PARIS 

     

    Des petits vélos dans la tête !

    Pourquoi ce titre un peu « fou »?. Je vais vous mettre sur la piste… cyclable ! Ah la grande trouvaille des pistes cyclables, même Christoph Colomb n’y avait pas pensé, ne les avait pas découvertes. Heureusement que les « écologistes » ( pas les Scientifiques mais ceux qui utilisent l’écologie comme un moyen politicien ) sont passés par là.

    Le XIXème arrondissement est un modèle d’incongruité, car installer une piste cyclable avenue Jean Jaurès, voie rapide, axe rouge c’est faire preuve d’une grande lucidité aveugle. Il existe un axe parallèle, le long du canal de l’Ourcq, qui se prête mieux à ce type d’équipement. Les voitures n’y sont pas les plus nombreuses, et le cadre y est agréable. Pédaler sur une piste cyclable ainsi aménagée est un vrai plaisir. En revanche, il faudrait être fou pour s’engager à vélo dans l’avenue Jean Jaurès, respirer à pleins poumons les gaz des voitures, se faire bousculer par les vélomoteurs pressés, éviter les camions….

    Bien sûr on peut éviter la circulation motorisée en plaçant la piste cyclable sur le trottoir, comme c’est le cas rue Manin, tant pis pour les enfants, les piétons… ils n’ont qu’à pédaler quel que soit leur âge. C’est la loi des «écologistes), un point c’est tout.

    Un autre problème se pose lorsqu’il s’agit de limiter les voies réservées aux cyclistes, on y a placé des traits et des boudins de caoutchouc en demi bûche : un trait une bûche, un trait une bûche, trait-bûche… et le piéton trébuche, car malheur aux malvoyants, aux maladroits qui passent par là. Messieurs les Dictateurs, Messieurs les Démagogues, n’oubliez pas que même si vous pédalez dans la choucroute, il n’en reste pas moins que la Roue..... tourne.

    La propreté de nos rues en question

    Nous avons reçu sur notre messagerie le message suivant de Marie-Hélène, rue Duvergier:

    "Bonjour,
    Je m'adresse donc à vous pour vous évoquer le problème de la propreté de nos rues: pas besoin d'insister, tout le monde est d'accord, nous marchons dans une poubelle, surtout quand on habite une petite rue tranquille. Le nettoyage est fait quotidiennement sur les grands axes, mais pas sur les petites rues. Quant aux déjections canines... Comment éduquer les habitants??

    Ce problème devient crucial, j'ai quasiment honte d'inviter des provinciaux chez moi. Merci de transmettre à qui de droits, Bonne année."

    Un cri pour la France

    "Suite à la lecture du dernier numéro de votre petit bulletin trimestriel, j'ai envie de dire ce que j'ai dans le cœur, à propos de ces faux semblants, et de ces « politiquement-corrects » véhiculés par les média.

    Cessons de nous voiler la face et osons parler de choses qui vont nous perdent ou plutôt qui font perdre la France. Notre pays subit aujourd’hui les agressions de ses enfants adoptés, voire de ses propres enfants.
    Le temps est venu de réagir.
    On ne peut pas laisser impunément siffler notre hymne national, la Marseillaise, par ceux la même, qui revendiquent le droit d’être respecté. Alors ou est il ce fameux esprit de tolérance que ces personnes n'arrêtent de demander.
    Je voudrais savoir si l'ouvrier qui voit sa voiture brûler est prêt à montré de l’indulgence, pour ceux qui on commis ce délit ?.La seule explication qu’ils trouvent à leur geste est « On fait ça pour se faire entendre, auprès des pouvoirs publics. ».Aucune pensée, aucun regret, pour le travailleur qui pourra pas aller à son boulot, et qui risque de perdre son travail. Je suis certain qu’ils n y ont même pas pensés...
    Il ne faut pas qu'en France, s’installent des zones de non droit, car c'est la porte ouverte, au début de la fin. Si les services de secours s’y font attaquer ou vas t'on ?
    Il faut que la force revienne à la loi. Mais pour cela il est nécessaire que la Police qui fait ce qu’elle peut, ne soit pas découragée par la Justice qui trop souvent remet en liberté les délinquants, confortant ainsi, chez ces derniers, un sentiment d’impunité. Les politiques font des lois pour protéger les victimes et, ce sont les malfaiteurs qui en profitent. Il est urgent de donner à ces institutions les moyens matériels, et humains dont elles ont besoin afin qu’elles fassent leur travail avec envie .
    Il y a suffisamment de lois en France pas la peine d’en créer d'autres. Il suffit simplement de les appliquer.

    J’ai quelques éléments de réponses à proposer aux questions que se posent grand nombre de nos concitoyens. Ce ne sont peut être pas les bonnes solutions, mais au moins, j’espère qu’elles contribueront à faire avancer le débat.

    Pourquoi, dans les magasins, les vigiles sont presque tous, issus de l’immigration ? Car si un français d’origine, devait vérifier le sac d'une personne qui n'est pas de la même ethnie que lui, cette dernière ne manquerait pas de l'accuser de racisme, et, tout le monde le croira.
    Quand on voit a la télé une mère pleurer son enfant, tué au cours d’une opération de police, et déclarer que c’était un ange qui ne méritait pas cela, je comprends tout à fait. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c'est que lorsqu’il est prouvé que cette personne a commis un vol ou une agression envers les forces de l'ordre, on se permette d'attaquer en justice le policier qui s’est défendu .
    Ce qui m’énerve encore plus c'est que la mort d'un policier soit considérée comme un simple fait divers et traité comme tel par la télévision. Aucune image de la famille du malheureux fonctionaaire.Où est l'égalité de l'information ?
    Que font des enfants encore dans la rue à 21h alors qu’ils seraient plus en sécurité chez eux? Que font leurs parents? Ce n'est pas l'état de s'occuper de leur éducation, c'est aux parents de leurs apprendre la politesse, et le savoir vivre.
    Tout le monde à le droit de garder ses coutumes, à condition de ne pas chercher à les imposer à autrui et de respecter les lois de notre Pays.
    Il faut aussi que les gouvernants aient la force et la volonté de réagir, et ne se contentent pas de faire des calculs politiciens. Pourquoi ne demandent-ils pas, plus souvent l'avis de la population ? La situation est grave.

    Ce n'est plus un sujet de droite ou de gauche, mais de toute la population.
    Il nous appartient de nous prendre en main.
    Dans quelques semaines, il y aura des élections, et là il faudra bien choisir pour qui voter.
    Car la France est dans une époque charnière, on est en train de perdre notre crédibilité internationale. Notre défense militaire est ridiculisée, lorsque nos hommes sont bloqués a une frontière ou que notre seul et unique porte-avions reste à quai..
    Alors que le reste du monde s’engage à lutter contre le terrorisme et est sur tous sur les terrains, nos idéologues bien pensants tentent de nous culpabiliser.

    Je demande à tous ceux qui ne votent pas, de le faire cette année, car s’ils s’abstiennent, ils n'auront plus qu'une chose à faire c'est celle de se taire : un homme, une voix….
    Pour qu'un Pays fonctionne il faut des lois, mais il faut aussi et qu’elles soient appliquées. Les qui personnes prétendent qu'il ne faut plus de lois, qu’il est « interdit d'interdire » Cela ne revient-il pas à admettre qu’il faut au moins une loi
    Il ne faut pas que la France devienne une Nation d'assistés, mais une force vive.

    J'espère que cette lettre aura fait réagir au moins une personne.

    Je vous remercie de m'avoir lu."

    G.P (Paris XIXème)

    SNCF

    LA LIBERTÉ

    Valérie* est employée dans une grande banque en ligne à Paris. Comme la majorité de ses collègues, elle habite en grande banlieue, seule solution pour elle de disposer d'un habitat décent. Les loyers parisiens lui sont bien évidemment inaccessibles.
    Chaque jour, elle utilise les transports en commun pour se rendre à son travail. Ce trajet lui coûte 1 heure et demie de son temps le matin et autant le soir pour rejoindre sa maison où elle s'occupera ensuite de sa famille.
    C'est en femme libre que Valérie a choisi de travailler. Nombre de personnes de son entourage ont, quant à elles, choisi de ne pas travailler tant les diverses subventions légales à l'inactivité les ont poussées à refuser un travail pas assez payé et éloigné de leur domicile.
    Ces personnes ont pertinemment et logiquement choisi de rester chez elles.
    La liberté a un prix que Valérie paye lourdement ces jours-ci car, au motif d'une autre liberté appelée le droit de grève, quelques salariés de la SNCF ont choisi de bloquer les transports publics. Les 3 heures de transport quotidien se transforment alors en un véritable gymkhana pour rejoindre son travail dans les meilleurs délais car Valérie ne peut se permettre d'être absente.
    Valérie, d'origine modeste, se sent culturellement un peu solidaire des salariés qui militent pour améliorer leurs conditions de travail. Elle sait que les siennes sont difficiles et conçoit que celles des autres le soient aussi. Ce dernier argument relativise un peu sa galère devenue quotidienne après 6 jours consécutifs de grève. Liberté de travailler pour Valérie et Liberté de grève pour les autres.

    L'ÉGALITÉ

    Ce que Valérie ignore, ce sont les motifs précis du mécontentement de ses alter ego du service public.
    Elle ignore que les grévistes de la SNCF refusent le plan " Cap Clients" qui a pour vocation de mettre l'entreprise au service de ses clients.
    L'entreprise dans laquelle travaille Valérie a toujours été au service de ses clients sinon voilà longtemps qu'elle aurait mis la clé sous la porte.
    Elle ignore que les grévistes de la SNCF militent pour maintenir leur retraite à 50 ou 55 ans, calculée sur les toutes dernières années d'activité, alors que Valérie ne partira probablement pas en retraite avant 65 ans et n'a aucune idée de quelle manière sera payée son hypothétique pension pourtant bien méritée.
    Elle ignore aussi que cette retraite à 50 ans ou 55 ans ne peut être financée par la seule caisse de retraite des bénéficiaires de la SNCF. Par solidarité, la caisse de retraite du privé, à laquelle Valérie cotise chaque mois, a l'obligation de combler une partie du trou de la caisse de retraite publique incapable d'honorer seule ses engagements sociaux.
    Comme cela ne suffit pas, le solde est financé par l'impôt sur le revenu dont Valérie malgré ses revenus modestes vient de s'acquitter comme une minorité de Français.
    Elle ignore encore que le salaire net qu'elle touchera en fin de mois, pour 39 heures de travail (bientôt 37 heures et 33 minutes, puis 35) efficace par semaine, est sensiblement inférieur au salaire moyen du salarié dudit service public pour des heures de travail effectives que personne ni même la direction ne sait calculer exactement.
    Elle ignore enfin que la direction de la SNCF accordera, comme d'accoutumée, à ces revendications une fin favorable en augmentant les salaires conformément à la demande des grévistes et en payant, fort probablement, les jours de grève.
    Valérie, par contre, se verra déduire en fin de mois les heures de retard qu'elle aura accumulées pendant cette semaine de progrès social.
    Ignorer tout cela permet sans doute de mieux accepter cette conception de l'Égalité ?

    LA FRATERNITÉ

    Valérie est fraternelle puisqu'elle paye chaque jour de ses propres deniers le statut de ce service public.
    Cette semaine, elle paye un petit extra qui se traduira sur sa feuille de paye, par son manque de sommeil, par le stress d'arriver en retard au travail, puis d'arriver en retard à la maison.
    Demain, toujours fraternelle, elle continuera à payer l'addition lorsqu'elle continuera à travailler pour payer la généreuse retraite des salariés de la SNCF de sa génération, mais partis 15 ans plus tôt.


    Liberté, Égalité, Fraternité ... nous voilà rassurés, le droit de grève respecte bien les bons principes de notre République. Il est donc bien constitutionnel.

    Au fait, Valérie ne travaille-t-elle pas avec vous ?
    Si elle travaille avec vous surtout ne lui dites rien de tout cela....
    * Le prénom a été modifié.

    VIVE LA SNCF !

    Quelques chiffres à connaître :

    • Recettes annuelles : 57 milliards de F
    • Budget annuel : 118,5 milliards de F
    • Subvention annuelle de l'état : 75 milliards de F (un Crédit Lyonnais tous les 2 ans avec nos impôts)
    • Financement des retraites : 14 milliards (toujours avec nos impôts)
    • Dette à financer : 232 milliards (SNCF + RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)
    • Situation d'un conducteur de TGV :
      - Salaire : de 14000 F en début de carrière a 21000 F en fin de carrière.
      - Plus : prime de fin d'année, prime de travail (restons calme), prime de parcours, prime de TGV, prime de charbon (vous lisez bien), gratification de vacances, gratification annuelle d'exploitation, indemnités pour heures supplémentaires, allocation de déplacement (non imposable), etc. ...
      - Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
      - Retraite à 50 ans
      - Soins : gratuits (sur le temps de travail) auprès d'un des 15900 établissements de soins agréés où ils sont couverts à ... 100%
      - Autres privilèges : gratuité des transport pour les agents et leur famille (en première), CE très généreux, ...
      - Et : EMPLOI A VIE.

    Billet d'humeur,

    de mauvaise humeur...,

    Il y a des évènements qui produisent des mouvements de mauvaise humeur sur nous et nos concitoyens, en voici un fameux exemple :

    Le thème en est :

    Vous voulez réaliser une construction de plus de 500 m² (de surfaces hors œuvre net) sans permis de construire, c'est-à-dire en toute illégalité, où le faire ?

    Nous avons la réponse : A PARIS dans le dix-neuvième arrondissement sur un site bien connu de tous : Le bassin de la Villette

    En ces périodes difficiles pour la construction dans notre pays où règne le principe de l'intangibilité de l'Etat de droit, les français, les parisiens et les habitants du XIX ème ont la preuve réelle de la simplification à l'extrême des autorisations administratives concernant les permis de construire.

    En effet depuis plus d'un an, un bâtiment à usage de hangar de plus de 500 m², TOUT ROUGE , a été édifié en bordure d'un canal/voie navigable sans aucun permis de construire sur un terrain appartenant semble-t-il à la Ville de PARIS.

    A priori cette construction a été réalisée sans qu'au préalable les services administratifs habituels n'aient délivré une quelconque autorisation de construire.

    Tout à chacun peut ainsi se rendre compte près du bassin de la Villette de la réalité de cette réalisation pour le moins très disgracieuse dans ce bel environnement.

    Cette construction s'inscrira-t-elle définitivement dans ce site remarquable ?

    La Ville de PARIS, le Mairie d'arrondissement en ont cure, elles ont laissé faire sans permis, au prétexte aujourd'hui mensonger qu'il s'agissait d'une construction dite provisoire.

    MAIS, les constructions même provisoires doivent au préalable faire l'objet d'un permis de construire (surtout lorsqu'à l'intérieur de celles-ci, il y a lieu de réception du public - ce qui a été le cas pendant de nombreux mois ! )

    Vous avez ainsi tous sous les yeux, de manière très concrète, l'application d'un principe bien connu : " Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! "

    En conclusion, nous n'aurons qu'un seul mot HONTEUX, parfaitement honteux de méconnaître ainsi le droit et l'application de celui-ci, les principes de sécurité sur et dans des lieux qui sont le bien commun.

    Aux donneurs de leçon des équipes municipales dirigeantes, pour ces faits un salut teinté de mépris, vous le valez bien comme dit la pub !